En communion avec les laïcs et les familles des paroisses où ils sont envoyés, portés par leur communauté paroissiale, les prêtres de Versailles annoncent l’Évangile à tous ceux qui ne connaissent pas encore le Christ dans les Yvelines.
Les prêtres sont nommés en paroisse pour une durée moyenne de 6 ans et les liens qui se tissent avec la communauté paroissiale sont forts.
“Pour ma part, témoigne le Père Pierre-Marie Hascal arrivant à Chatou, je découvre une nouvelle communauté, de nouveaux visages, une culture paroissiale et des attentes vis-à-vis du curé auxquels je dois m’adapter ! Pour cela, je suis aidé par la bienveillance des paroissiens dont je découvre peu à peu les grandes richesses de foi.”
“Je vous adresse un petit bonjour de Rome où nous sommes en pèlerinage avec mes frères prêtres du diocèse (…) On passe notre temps à prier pour vous et à vous porter dans nos prières ! Pour les familles, pour les malades, pour nos sœurs religieuses et les détenues de la prison des femmes ! Priez pour nous, pour qu’on puisse grandir dans cette fraternité et cette humilité de service.”
Père Yann Le Lay, sur la page Facebook de la paroisse Sainte-Élisabeth-de-Hongrie à Versailles lors du pèlerinage des prêtres du diocèse de Versailles de 2019.
Aujourd’hui, le premier cycle du séminaire se déroule à Chatou mais d’ici 2 ans il est appelé à déménager à Versailles.
Les séminaristes restent étudier au séminaire pendant la semaine et sont présents en paroisse le weekend, du samedi midi au dimanche midi. Ils partagent le déjeuner du samedi avec le curé et les prêtres de la paroisse ou du doyenné.
Les activités du week-end sont variées et leur permettent à la fois d’appréhender la vie paroissiale, de donner du sens à leurs études, de se mettre à l’écoute des questions de leurs contemporains, mais aussi déjà de prendre certaines responsabilités d’organisation ou de formation (servants de messe, catéchumènes, etc.).
Les curés des paroisses qui accueillent les séminaristes sont là pour les aider à sortir petit à petit de la théorie pour appréhender la réalité de la vie paroissiale. Ils sont identifiés comme “curés-formateurs”.
Les familles accueillent bien volontiers les séminaristes pour partager un repas. Ce sont autant de liens fraternels qui se tissent et qui marquent la façon d’être prêtre dans les Yvelines, en communion avec les baptisés.
J’ai fait le choix de l’émerveillement. A la rencontre des nombreux jeunes d’abord, notamment auprès de ceux du collège du Sacré-Cœur et du lycée de Grandchamp, qui me témoignent leur soif de connaître et de comprendre toujours plus l’amour de Dieu. Cela donne lieu à de beaux échanges, y compris avec leurs accompagnateurs.”
Père Adrien Comerre
Le diacre est au service de l’annonce de l’Evangile, de la liturgie et des plus pauvres. Il se fait serviteur durant une année, parfois plus, avant d’être ordonné prêtre.
Mission au service de la liturgie avec la prédication, célébrations de baptêmes, enterrements, mariages…, mission au service des plus fragiles et des plus pauvres avec les visites aux personnes seules ou âgées, l’accompagnement d’équipe fraternelle, les visites à l’hôpital ou en maison de retraite et enfin mission auprès des jeunes, de l’aumônerie, des lycéens se préparant à la confirmation… Autant d’exemples de champs missionnaires qui permettent au diacre en vue du sacerdoce de se préparer à ses prochaines années en tant que prêtre.
La mission d’un jeune vicaire est souvent tournée vers les jeunes et les familles. Une partie de cette mission lui est donnée par l’évêque ; par exemple, être aumônier d’aumônerie ou d’établissement scolaire…. mais la plupart des tâches sont confiées par le curé. C’est lui qui donne le cap et la vision pour la paroisse.
Ces premières années colorent le ministère d’une façon particulière : il y découvre la joie de conduire vers le Seigneur par l’annonce, les sacrements, la formation… De même, le jeune prêtre évolue dans sa manière de préparer et de prononcer ses homélies. Les paroissiens sont pour cela d’une aide encourageante et bienveillante !
Pendant ces premières années en paroisse il apprend aussi à faire la part des choses entre l’urgent, le nécessaire, ce que l’on aime et là où l’on est moins à l’aise et ce toujours dans le cadre des missions confiées.
Il apprend enfin à gérer son temps et à en garder pour se nourrir intérieurement : conserver une vie de prière et continuer à se former. La journée de formation hebdomadaire appelée le “mardi des prêtres” pour ceux qui sont en paroisse pour la première année est faite pour cela. Pendant la suite du ministère, plusieurs formules de formation permanente permettent au jeune prêtre de se mettre à jour et de se renouveler.
Tous les prêtres diocésains ne sont pas forcément appelés à devenir curé.
“Pour ma part, mon désir premier c’est servir et servir en tant que prêtre. témoigne ainsi le P. Jean-Baptiste Bellet fraîchement nommé curé d’Aubergenville. Le ministère de curé est particulier : les responsabilités sont plus larges et plus variées et il est souvent question de temporel (gestion des bâtiments, ressources humaines, relations publiques,…) et lorsque l’on est curé, c’est tous qui nous sont confiés ! J’ai de grandes interrogations sur ma prise de fonction car les deux paroisses sont si différentes en matière de ressources humaines, spirituelles et matérielles,… Je vais rejoindre un groupement riche d’une dizaine de clochers, un vaste territoire pour une communauté paroissiale à taille humaine.”