Aux périphéries, prêtres “tous terrains”, les prêtres des Yvelines se tiennent toujours prêts à être envoyés par leur évêque, quel que soit le contexte de la mission, auprès de chrétiens de tous milieux, de toutes sensibilités et de toutes conditions.
Ils se veulent “tout à tous” ; c’est ainsi qu’ils offrent leur vie au Christ pour la mission universelle de l’Église.
Le territoire du diocèse de Versailles correspond à celui du département des Yvelines. Il est découpé en 12 doyennés.
Il se caractérise par une grande diversité : on y trouve des villes historiques comme Versailles, Saint-Germain, Poissy ou Rambouillet, comme des villes ou des quartiers sortis de terre il y a quelques dizaines d’années dont Saint-Quentin-en-Yvelines est le plus large ensemble.
Il y a des secteurs très industrialisés comme la Vallée de Seine et d’autres secteurs plus ruraux ou « rurbains » qui correspondent aux 2/3 du département pour 15 % de la population.
Cette diversité se retrouve dans les différentes communautés paroissiales et les enjeux pastoraux varient d’un lieu à l’autre. Une vraie richesse ! Chez nous, on peut être autant curé de campagne que prêtre en cité populaire ou au contraire en banlieue chic !
Actuellement, le diocèse compte environ 200 prêtres en activité : une cinquantaine servent dans d’autres diocèses.
Une soixantaine de diacres permanents servent dans le diocèse, ainsi que 350 animateurs pastoraux, c’est-à-dire des baptisés qui, pour un temps, ont reçu une lettre de mission de l’évêque. Ils déploient leur activité dans des collaborations multiples où se croisent paroisses (75), mouvements, aumôneries (collèges et lycées, hôpitaux et cliniques, prisons), établissements scolaires catholiques (70) et communautés nouvelles.
Plus largement ce sont 8000 bénévoles qui sont engagés au service de la vie de l’Église et de l’annonce de l’Évangile dans les Yvelines.
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En la personne de Pierre de Porcaro, les séminaristes de Versailles ont un modèle missionnaire. Il a su tout au long de sa vie être inventif et créatif pour annoncer l’Evangile à tous.
« C’est une figure fédératrice, explique le père Matthieu Dupont, recteur du séminaire de Versailles, il a écrit dans son journal et son testament spirituel, des intuitions dont certains passages sont étudiés lors de la récollection de rentrée des séminaristes à Blaru. Son esprit d’apostolat, d’ouverture au monde, sa façon d’être et sa créativité sont une vraie source d’inspiration pour les séminaristes. »
« Le père de Porcaro prêchait pour les vocations et beaucoup sont arrivés au séminaire grâce à lui » se souvenait, il y a quelques années, le père Michel Pinard qui l’avait côtoyé au petit séminaire Notre-Dame du Grandchamp.
Ordonné prêtre le 29 juin 1929 il est nommé professeur au petit séminaire de Notre-Dame du Grandchamp à Versailles. Préoccupé par le manque de prêtres, il sillonne tout le diocèse de Versailles pour aider les jeunes à répondre à l’appel du Christ dans le sacerdoce.
En 1935, vicaire à Saint-Germain-en-Laye, il y fonde un patronage afin de réveiller la foi des jeunes. Prisonnier de guerre de 1940 à 1941, il organise la vie spirituelle du camp avec d’autres prêtres poursuivant la formation théologique et biblique des séminaristes. En 1943, à l’appel de son évêque, il accepte de partir comme aumônier clandestin du STO à Dresde.
Arrêté le 11 septembre 1944, en application du décret nazi de persécution du 3 décembre 1943 contre l’apostolat catholique auprès des travailleurs étrangers en Allemagne, il est emprisonné à Dresde avant d’être transféré en janvier 1945 à Dachau, près de Munich. Les difficultés de la détention ne freinent pas son formidable élan apostolique qui le pousse à se donner sans compter à tous. En soignant les malades du typhus, il contracte en février la maladie, et meurt à quarante ans le 12 mars 1945 dans la baraque 26.
Tout au long de sa vie Pierre de Porcaro s’est distingué par sa volonté de soutenir les vocations sacerdotales. Il était convaincu de l’importance de la formation religieuse des jeunes pour les aider à s’approcher du Christ.
En mémoire de lui, Mgr Aumonier a choisi lors de sa réouverture en 2006, de nommer le séminaire : « Séminaire de Versailles, Les Maisons Pierre de Porcaro ».
Pierre de Porcaro écrivait, lors de sa retraite d’ordination : « il faut que je devienne un saint. C’est le seul moyen de m’assurer plus tard un ministère fécond. Je crois pouvoir le dire en toute sincérité : j’ai soif des âmes ».
Nous pouvons nous unir à la prière de nombreux fidèles du diocèse en confiant sa béatification au sein de la Cause officiellement introduite à Rome des “Cinquante martyrs français de l’apostolat”.
Dieu notre Père, tu as appelé Pierre de Porcaro, à offrir sa vie à la suite de ton Fils pour ton plus grand service dans le martyre en déportation.
Donne-nous ton Esprit-Saint, pour qu’à son exemple nous nous dépensions sans compter pour annoncer l’Evangile du Christ à tous ceux qui aujourd’hui ne le connaissent pas encore. Nous te demandons avec insistance que sa sainteté soit reconnue par sa béatification, et par son intercession, accorde à ton Eglise, les vocations sacerdotales dont elle a besoin. Amen »
Plusieurs paroisses consacrent un temps spécifique pour prier pour les vocations avec l’adoration eucharistique ou le chapelet.
La box vocation circule avec succès dans de nombreuses paroisses. Elle se transmet de semaine en semaine dans les foyers.
Le Monastère invisible est une communauté diocésaine de fidèles qui s’engagent à prier pour les vocations sur un rythme régulier et la forme qui leur convient. Chaque trimestre, les membres du Monastère invisible reçoivent par mail ou par courrier un bulletin cartonné rigide.