Une formation solide

« Pour la rendre pastoralement plus efficace, la formation intellectuelle sera intégrée dans un parcours spirituel marqué par l’expérience personnelle de Dieu, de façon à dépasser une science purement notionnelle et parvenir à cette intelligence du cœur qui sait “voir” d’abord et qui est en mesure ensuite de communiquer le mystère de Dieu aux frères. »

Saint Jean-Paul II, Pastores Dabo Vobis, §51

Comment servir le Christ sans l’aimer,
et comment l’aimer sans le connaître ?

Suivre des cours, rédiger des devoirs, passer des examens, c’est donc pour nous plus qu’une simple préparation de notre activité pastorale future, c’est une manière de nous laisser former, c’est-à-dire transformer, aujourd’hui par le Seigneur : ainsi seulement notre prédication sera un peu de nous-mêmes, un témoignage comme le peuple de Dieu l’attend.

Pour nous accompagner au quotidien nous pouvons compter sur ces formateurs, prêtres et laïcs, tous diocésains :

  • Au sein du Conseil du séminaire : 1 laic et 5 prêtres dont le recteur, un adjoint, le supérieur de la propédeutique et deux curés pères spirituels.

Père Grégoire Leroux
Recteur du séminaire
Responsable de l’accompagnement des séminaristes

Père Yann Le Lay

Père Maximilien de la Martinière
Curé-formateur, père spirituel

Père Charles-Louis Soulez

Madame Béatrice Lugagne Delpon
Enseignante, tutrice

Père Matthieu Williamson
Supérieur de la Maison Saint-Jean-Baptiste

8 pères spirituels dont deux jésuites.

  • Parmi le Collège des tuteurs qui comprend 6 tuteurs :  3 prêtres, 3 femmes.

Père Jean-Baptiste Bienvenu

Père Charles-Louis Soulez

Père Godefroy de Sevin

Madame Béatrice Lugagne Delpon

Madame Anne-Clotilde Meaudre

Madame Gemma Serrano

  • 18 enseignants dont 7 prêtres et 9 femmes. Télécharger le tableau des enseignants 2024-2025.
  • Mais aussi sur les conseillères conjugales et la psychologue du Cabinet Raphaël pour tout ce qui concerne la vie affective.
  • Les curés-formateurs qui nous accueillent pour le WE et nous forment à la vie en paroisse. Ils définissent avec le recteur du séminaire les missions qui nous seront confiées.
  • Enfin nous pouvons compter sur 4 familles amies liées au séminaire par une charte. Elles nous portent par leur prière. Les rencontrant régulièrement, reçus chez elles, nous « rentrons en contact avec la réalité concrète de ces familles »  ce qui nous aidera dans notre ministère auprès des familles.
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La présence des laïcs et des familles, en particulier la présence féminine, dans la formation sacerdotale, permet de mieux apprécier la diversité et la complémentarité des diverses vocations dans l’Église »

Amoris Laetitia 203

Une évaluation régulière

Oui, nous passons des examens, car ils sont d’abord le moyen d’évaluer objectivement l’assimilation du savoir qui nous est offert. Ils permettent à nos professeurs de préciser les choses dans les cours suivants et de s’adapter pour les étudiants de l’année suivante.

Complément nécessaire à l’apprentissage des cours, le « Devoir semestriel » est un bref mémoire écrit (une vingtaine de pages) qui nous est imparti chaque semestre ; il est l’occasion pour chacun de s’engager plus intensément dans la pratique de l’étude. La réussite ne se mesure pas aux notes qui nous sont attribuées, mais bien à l’expérience du Ressuscité que nous vivons dans l’étude.

En paroisse le week-end et dans nos apostolats, nous sommes aussi évalués par le curé- formateur qui nous suit ou par le directeur du patronage ou du séjour auquel nous participons.

Le rôle des tuteurs d’étude

Pour nous aider dans nos études, chacun de nous est accompagné par un tuteur ayant lui-même vécu ces conversions intellectuelles. Le tuteur aide à tirer le meilleur parti de ce qui nous est proposé en tenant compte des connaissances et des aptitudes de chacun, grâce à des entretiens qui se tiennent toutes les deux semaines.

Nous lui présentons notre rythme de travail, notre niveau de compréhension (ou d’incompréhension !) des cours, l’avancement des lectures qu’il nous a recommandées, la progression de notre devoir semestriel, etc. En retour, il apporte son aide extérieure, aussi bien pour nous donner des méthodes pratiques de travail que pour identifier avec nous notre propre manière de penser.