Dans la continuité de l’étude de la philosophie, nous cherchons à partir avec entrain à la rencontre du monde d’aujourd’hui, dans lequel vivent nos futurs paroissiens, car « il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho » dans nos cœurs de disciples du Christ (cf. Gaudium et Spes, n. 1). C’est pourquoi de nombreux cours viennent enrichir par l’intelligence notre amour du monde que Dieu a aimé : Histoire de l’Église (et par là de toute notre civilisation), Histoire de l’art (complétées de visites culturelles), Culture générale (organisé en thématiques propres à notre siècle), etc. Suivant cette même intention de connaissance de l’homme dans sa réalité concrète, nous sommes encouragés à compléter nos lectures des apports de la littérature et de la poésie.
Pour nous qui sommes appelés à comprendre les hommes d’aujourd’hui pour leur annoncer l’évangile, la question n’est pas de savoir si telle idée est « bonne » ou « mauvaise ». Notre tâche est d’être capable d’écouter avec suffisamment d’attention les questions et les idées qui aujourd’hui, de fait, habitent les hommes, pour y trouver les leviers aptes à les conduire vers le Seigneur, lui qui est la seule Vérité. « En enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps » (Matthieu 13,29). C’est pourquoi, dans nos cours de philosophie, nous nous attachons à associer un a priori de bienveillance à un regard critique juste et fondé, y compris vis-à-vis d’auteurs que nos préjugés nous porteraient à condamner sans procès ! Les Journées philosophiques, séances thématiques sur des sujets contemporains, sont pensées dans ce but.